Dans ta prison de cordes et de chaînes
Les yeux fermés, selon Ma volonté,
Tu ressens Mon souffle dans le cou,
La caresse de Mes lèvres sur Tes seins,
La présence de Ma main entre Tes cuisses,
L'odeur du cuir, présage de châtiment...
Tu as voulu te tourner vers Moi
Mais les liens Te gênaient,
J'ai voulu Te dire de m'aimer,
Me dire de Te punir, de Te prendre
Mais le bâillon T'en empêchait.
J’ai alors murmuré Je t'aime...
Tu as voulu ouvrir les yeux pour Me contempler...
Et tu t’ais réveillée !
Et tu sortis de ce doux
Rêve que celui de m’appartenir
Etre mienne à chaque instant
Être moi dans mes émotions
Sans que tu te poses des questions
Dans un décor sans promotion
Lorsqu’enfin nos corps en osmose se trouvent
Lorsque sans fin nos ébats se découvrent
Les liens de nos désirs plus puisant
Se révèlent sans détour de compromis
Nos engagements se dévoilent dans cette chambre
Lorsque mes mains sont près de cette attirance
Entrer dans les désirs de ces chaires ambre
Mes doigts se promènent et excite cette appétence
Lorsqu’enfin nos mensonges s’en retournent
Lorsqu’enfin nos vérités plus fortes s’entrouvrent
Les miens sans les tiens surpuissant
Se révèlent encore plus notre promis
Pour enfin s’y attarder longuement sur ce penchant
Sentir le désir monter nous envahir songeant
Aux ébats futurs sentant mes doigts
Au plus profond s’enfoncer en toi
Lorsqu’enfin sans détour on se donne sans travers
Lorsque sans fin nous entrons dans notre univers
Les liens qui nous attachent qui nous maintien
Plus fort les ressenties nous envahie
Et enfin tu sens le désir à son paroxysme
Toutes ouverte tu te sens envahie
Par une force qui te délies
Dans ces vas et viens entre tes reins …..
El Muro